Le safran est obtenu en récoltant et séchant le pistil rouge d’une fleur de crocus.

Bien qu’il existe 80 variétés de crocus de safran, seule le Crocus sativus produit du safran.

C’est d’ailleurs la seule variété qui a un cycle végétatif inversé, c’est-à-dire que la floraison a lieu à l’automne et son feuillage s’épanouit pendant l’hiver et se maintient jusqu’à la fin un printemps.

Bien que la safranière permette de produire du safran, son but premier est d’avoir à disposition des fleurs fraiches pour pouvoir tester le prototype.

La fraicheur est un élément clé, aussi bien pour la qualité du safran lui-même que pour le bon fonctionnement du prototype et la facilité d’émondage.

Initialement installée à la ferme universitaire de Lauzelle, elle est depuis cet été 2025 implantée à Rhode-Saint-Genèse, où nous sommes passés de 25 m² à 75 m² de culture.

Après trois saisons effectuées, les principales obstacles rencontrés sont la gestion des ravageurs (rongeurs, gastéropodes et myriapodes).

C’est l’une des raisons qui m’a poussé à déménager la safranière à Rhode-Saint-Genèse car j’ai des régulateurs présents sur le terrain (chats du quartier et canards coureurs indiens adoptés)

Les adventices sont une problématique auquel le Crocus sativus n’aime gère cohabiter. La solution d’un paillage au miscanthus est d’une grande aide pour limiter le recours au désherbage manuel.